Qu'est ce que le temps ? {Melinda}

16 heures, 32 minutes et 65 secondes – Manoir Halliwell

Assise à même le sol, Alyson avait une craie à la main et s’évertuait à dessiner l’emblème du pouvoir des trois sur le mur qui lui faisait face. Elle n’avait eut que très peu d’informations de la part de sa famille mais tout ce dont elle était au courant était la nécessité d’aller dans le passé pour comprendre ce qu’il s’y tramait.
La jeune femme avait donc pris la résolution de s’y rendre, seule puisque Constance y était déjà et elle ne savait pas ce que faisait Benjamin & Elizabeth, à vrai dire, sur le coup elle s’en fichait royalement. Une fois les prémices du portail temporel dessinés, il lui fallait inventer une formule pour aller en 2O12. La jeune femme sortit donc un petit cahier de son sac où elle notait toutes les formules dont elle s’était servie jusqu’à présent ainsi que les potion et autres informations, pêchées au gré de ses expériences avec les démons. Il s’agissait en, quelque sorte de son « Livre des Ombres » personnel qu’elle ne quittait jamais.

Bien, commençons par le commencement, elle voulait aller dans le passé, en 2O12 exactement quant à la date, elle n’en avait pas mais savait que c’était celle des changements qui venaient de s’opérer à son époque. Saisissant son stylo, elle se mit à écrire :

Citation :: Passé, Présent, Avenir
Je dois tout découvrir
Il me faut donc retourner
Là où tout à commencé
Emmenez moi en 2O12
Lorsque tout a été changé.

Mouais, ce n’était pas du grand art mais pour ce qui était des formules de retour dans le temps, c’était toujours très difficile de les écrire. Alyson relut la page, se plaça devant son dessin et la récité à voix haute tout en articulant du mieux qu’elle le pouvait. Lorsque la dernière syllabe fut prononcée, le portail s’ouvrit sous la forme d’une spirale bleutée. Ne faisant pas attention aux personnes qui auraient pu se trouver dans le grenier à cet instant là, Alyson « sauta » dans le portail et fut projetée en 2O12, mais pas tout à fait là où elle s’y attendait.

16 heures 4O minutes et 23 secondes – Ancienne chambre de Phoebe T. Halliwell

Détaillant la chambre du regard, Alyson comprit très vite où elle se trouvait : La chambre de sa mère. Comment elle l’avait reconnu ? Tout simplement parce que la jeune femme y faisait ses siestes lorsqu’elle était petite et venait au Manoir pour jouer avec Kelly, Dustin ou Audrey.

Soudain, un bruit mat la fit sursauter et elle se retourna vivement pour voir d’où pouvait venir ce bruit. Interloquée, il lui fallut quelques secondes avant de pouvoir s’exclamer :

« Mélinda ?! Mais qu’est ce que tu fiche ici ? Tu m’as suivi ou quoi ? Et puis tu n’es pas censée être avec tes chers amis les démons ? »

Sarcastique et froide, Alyson ne cherchait pas à être aimable avec sa cousine qui avait abandonné sa famille juste parce qu’elle était tombée amoureuse d’un fichu démon. Dans l’attente d’une réponse qui saurait la convaincre, elle regarda sa cousine avec insistance, comme si elle essayait de lire en elle.

16 heures, 25 minutes et 41 secondes – L’Enfer

Mélinda tournais en rond dans les Enfers. Personne ne l’approchait, en fait en Enfers, elle commençait à être de plus en plus respecté, surtout qu’elle était devenue bonne copine avec la source, donc on lui faisait attention. Mais bon, elle ne tournait pas en rond pour s’amuser, elle attendait que Nikolaï. Bon, elle ne comprenait franchement pas pourquoi il était en retard, surtout qu’il savait très bien que Mely n’avait absolument aucune patience. Bon après quelques minutes, un peu trop longue au goût de la blondinette, Nik arriva. C’est durant ses quelques minutes que Mely avait décidé qu’elle irait dans le passé avec le reste de sa famille. Elle devait savoir ce qu’il se tramait, et puis il ne fallait pas qu’il y ait que des bénéfiques qui y aille, mais elle devait le dire à Nik, avant de partir et pas qu’avec une simplement lettre, mais quand il apparu devant elle, tout ce chamboula dans sa tête, devait-elle l’empêcher de partir ou l’emmener avec elle ? En tout cas, elle ne put pas résister à l’envie de l’embrasser, parce qu’elle avait l’impression qu’elle ne le reverrai plus avant un bon bout de temps, ce que le démon remarqua. Elle lui expliqua alors qu’elle partait en 2012 pour voir ce qu’il si tramait et qu’elle ne voulait, mais ne voulait absolument pas qu’elle le suive, même si elle savait qu’il le ferait quand même. Elle refoulait les larmes, de peur de paraître trop… bonne. Il la téléporta à la surface de la terre, il n’avait pas vraiment su quoi dire. Elle en tout cas, elle savait où elle devait aller et Nik ne pouvait absolument pas mettre les pieds là-bas sauf s’il souhaitait sa propre mort. Oui, vous avez bien compris, le manoir Halliwell. Elle avait plus de puissance là-bas et elle en avait besoin pour voyager dans le temps et avec un peu de chance, elle arrivera a temps pour prendre le portail de quelqu’un d’autre

16 heures 30 minutes et 23 secondes – Manoir

Mélinda entra dans le manoir silencieusement, elle savait qu’elle n’était plus vraiment la bienvenue dans cette maison depuis qu’elle avait changée de camps, les choses avaient changé… Elle monta directe au grenier, en fait non, elle s’arrêta dans son ancienne chambre y jetant un regard nostalgique et se reprit bien vite. Elle était forte, elle ne faiblirait pas. Elle dut se planquer pour éviter Alyson qui montait les marches, apparemment, elle partait elle aussi dans le passé. Elle attendit qu’elle eue finit de passer le portail pour si faufiler elle aussi

Elle arriva avec grâce et assurance dans le passer, le portail se refermant derrière elle, elle n’était pas de ceux qui se prenait le plancher en pleine tronche quand il faisait des voyages dans le temps, non, elle, elle avait de la confiance, par contre, elle était arrivé dans un bruit sourd, mais de toute façon, il n’y avait qu’Alyson pas grand danger. Par contre, sa cousine aurait pu lui offrir un meilleur accueille.

« Moi aussi je t’aime beaucoup Alyson »

Mely avait été très sarcastiques et même froide, elle n,aimait pas que sa famille du bien ne la respecte pas et lui parle comme a tout les autres démons juste parce qu’elle était dans le mal

« Si tu veux savoir, je ne t,ai pas suivi, j’ai juste eue de la chance de tombé sur toi et le portail au bon moment, ce qui m’a évité d’en créé un par moi-même. »

La lois du moindre effort Mely conaissait, tout les gens maléfique connaissait

« Si, je vais aller les rejoindre dès que je le pourrai, mais je crois que certaines questions brûle sur tes lèvres non ? »

Mely n’était pas télépathe elle était loin de l’être, mais elle connaissait les être bénéfique pour en avoir fait parti à une époque. Ils veulent toujours tout savoir sur les raisons qui poussent un être du bien a aller vers le mal, mais ne son pas foutu de poser les question qui les brûle. Alyson était comme tout les autres, elle se posait des questions, mais ne les posait pas, voyons voir si aujourd’hui elle aura le culot et le courage de le faire

Alors que Alyson ne s’était pas montrée très aimable avec sa cousine, cette dernière lui répliqua des plus froidement « qu’elle aussi elle l’aimait beaucoup ». Le regard noir, la jeune sorcière rétorqua :

« Epargnes-moi tes sarcasmes de bas étage Melinda. Nous ne somme pas là pour ça ! »

Bien qu’elles n’aient absolument pas le même but à cette époque, les deux jeunes femmes n’étaient pas venues là pour s’écharper continuellement.

Enfin, après qu’elle ait fait allusion au fait que sa cousine l’avait probablement suivit, cette dernière lui expliqua qu’elle n’avait fait que profiter d’un portail déjà créé, ce qui lui évitait de devoir en créer un par elle-même. D’un voix qui laissait clairement comprendre qu’elle méprisait les démons et tous ceux qui étaient dans le même camps Alyson répliqua :

« La loi du moindre effort hein ?! Typique des êtres démoniaques … »

Car oui, la sorcière considérait sa cousine et tous les membres de sa famille tournés vers le mal comme des êtres démoniaques. Après tout, ils avaient choisi de tuer des êtres bénéfiques qui oeuvraient pour le bien de la Terre et de ses habitants non ?!

Peu après, elle confirma sa question comme quoi Melinda devait plutôt rejoindre ses amis les démons. Mais la sorcière ajouta autre chose. Selon elle, certaines questions brûlaient les lèvres de Alyson. Ah oui ?! C’était ce qu’elle pensait ? Froidement, comme elle lui parlait depuis son changement de camps, Alyson répliqua :

« Si tu fais allusion à des questions sur le pourquoi de ton changement de camps tu as tout faux. Cela fait bien longtemps que ne me les pose plus. »

La jeune femme marqua un léger temps pour voir la réaction de sa cousine qui semblait rester plutôt impassible. Pour compléter sa réponse, Alyson ajouta :

« Et saches que, lorsqu’un sorcier change de camps, qu’il soit de ma famille ou non, je ne me soucie absolument plus de lui et il devient un ennemi au même titre que n’importe quel démon. »

Là, Alyson avait un peu menti. En fait, elle se souciait toujours des membres de sa famille quelque soit leur camps. Enfin, il s’agissait là surtout de Benjamin parce que le reste de sa famille passé « du mauvais côté » était à son sens moins important. Même son père qu’elle considérait plus comme un géniteur lâche qu’autre chose.

Choisissant de passer à un sujet plus actuel et plus utile, Alyson commença à réfléchir à un moyen de sortir du Manoir sans se faire repérer. Il fallait de toute manière tenter de voir si quelqu’un était dans la maison mais il leur valait mieux le faire discrètement si elles ne voulaient pas se faire tuer par leurs pères ou leurs mères. Se tournant alors vers sa cousine, elle l’interrogea :

« Et d’après toi, on fait comment pour sortit de la maison sans se faire tuer ?! Non parce que, je ne sais pas si toi ça te dérange mais moi je n’ai pas spécialement envie de me faire attaquer par ma mère ou l’une de mes tantes … »

Pourquoi n’avait-elle pas mentionné son père ? Tout simplement parce que l’adolescente avait oublié qu’à cette époque il était encore du « bon côté ». Et oui, ici Alyson n’avait que deux ans te quelques mois. Son père ne redeviendrait un être maléfique que quatre ans plus tard.

Alors il n,y avait qu’Alyson qui pouvait jouer la carte du sarcasme? Pouha nan, il n’en était pas question, Mélinda est la reine du sarcasme, ou presque, c’est quand même pas pour rien qu’elle se retrouver dans le mal et non dans le bien, par contre, la jeune Halliwell avait raison, elles n’étaient pas là pour se battre entre famille, même si toute les deux n’avait sûrement pas le même but, mais ce n’était certainement pas de toujours s’engueuler et de se lancer des piques.

Mélinda regarda au tour d’elle essayant de se repérer dans le manoir, elles étaient dans l’ancienne chambre de Phoebe, ou plus tôt a cette époque, la chambre de Phœbe. La loi du moindre effort, ou les être maléfique y connaissait beaucoup de chose dans cette matière, sauf quand ils doivent tuer une proie, là ça devient sérieux, mais pour des chose comme un portail, formule ou potion, ils n’allaient certainement pas se forcer, pourquoi perdre du temps quand quelqu’un là déjà fait? Elle remarqua qu’Alyson incluait Mélinda dans les être démoniaque, ce qui n’était pas nécessairement bon

« Si je suis comme tout les autres êtres démoniaque, ce que tu as l'air d’insinuer, pourquoi n’a tu pas encore essayer de me tuer? »

nan mais ses vrais, les être bénéfique, leur but c’est d’éliminé le plus d’être maléfique et les plus puissant, alors Alyson aurait peut-être dut essayer de tuer mely, parce que franchement, elle était puissante et même amie avec la source, alors quand même ^^. Mélinda, elle, n’avait pas mis sa famille dans le sac des êtres bénéfiques, et si un jour ça arrivait, ça signerait leur arrêt de mort

Les démon, les être maléfique et tout le pataclent, était effectivement, pour certains, les amis de Mélinda, il faut le dire, le mal est un monde de cachotterie et d’hypocrisie, mais le bien c’est pire. Parce que dans le mal, tout le monde le sais que la personne devant vous peux très bien vous mentir sans aucun regret, tout le monde le sais qu’a tout moment, on peux être trahi, dans le bien, ils s’entêtent a se dire amis et alliés, ils s’entête a se dire qu’ils sont meilleurs que tout le monde, parce qu’ils sauvent des innocents. D’après c’est qu’ils ont tous quelque chose à se faire pardonner qu’ils font ça, mais chacun son opinion n’est-ce pas?

« tant que tu n'aura pas compris pourquoi j’ai fait ce choix et que tu ne l'acceptera pas, tu aura des questions, que tu le sache ou non »

à la deuxième remarque sur le sujet des camps, Mélinda eue un petit sourire, elle au moins, elle pensait que sa famille restait sa famille et jamais elle ne leur ferait du mal, pas intentionnellement en tout cas, même qu'elle les protégeais. Alors mademoiselle Alyson pensait que Mélinda était comme n’importe quel démon? De puis les quelques années qu’elle était dans le mal, pourtant, celle-ci ne l’avait jamais menacé. Sans oublier son frère, benjamin, sa sœur Elisabeth?

« Alors, je le répète, pourquoi n'a tu pas encore essayer de me tuer? Et ton frère lui, tu la aussi mit dans la catégorie je m’en foutisme il est comme les autres? Et ton père tu en fait quoi? Ta sœur aussi elle est dans le mal? »

Bon là, elle avait fait le tour de la question, mais Alyson était jeune, peut-être elle ne comprendrait pas avant un bon bout, mais franchement, elle espérait` que sa cousine comprenne un jour au l’autre parce que si non ça la blesserait, Mélinda et aussi Aly, qui un jour ou l’autre aura se besoin de vraiment comprendre

Bon, apparemment, la brunette avait choisi un terrain de discussion plus neutre, celui de sortir du manoir vivante. Bon alors, en tant qu’aînée Mélinda devait trouver quelque chose, mais bon en tant qu’elle-même ça serait sûrement un peu risqué pour Alyson que voudrais sortir sans faire aucun bruit, alors que la blondinette s’en fichait éperdument

« Moi je m,en fou un peu si tu veux vraiment savoir, m’enfin si tu veux vraiment être silencieuse, y a qu'a sortir comme quand on était ado, en fait comme quand j'étais ado, parce que toi tu l’est encore, faire le mur quoi ^^ »

Bah quoi? Oui, elle était du genre a sortir en cachette, plus jeune, sortir en boite a peine seize ans, rejoindre un petit copain, un trip d’humaine… A l’époque, elle n’avait qu’envie de vivre le risque que les humains connaissaient, un risque qui ne mettait ni vie, ni âme en danger… Bon, Mely elle avait fait exprès d’insister sur le fait qu’Aly était encore Ado , parce qu’elle ça la mettait en rogne a dix huit ans , qu’on la considère comme une ado et non une adulte

Plus la discussion avançait et plus Alyson se rendait compte que sa cousine ne la connaissait pas et avait loupé énormément de choses dans la vie de sa propre famille. Sinon, pourquoi lui aurait-elle demandé pourquoi elle n’avait pas déjà tenté de la tuer ? Si elle connaissait un tant soit peu Alyson, Melinda se serait souvenue que la jeune Halliwell ne tuait des démons que lorsqu’ils s’attaquaient à elle, sa famille ou des innocents qu’elle devait sauvé. Dans le cas contraire, elle les laissait tranquille la plupart du temps. Aly’ n’était pas une chasseuse de démons comme pouvait l’être sa sœur aînée Constance. Alors, aussi froidement qu’elle lui parlait depuis le début, la demoiselle répliqua :

« Tu vois, si tu t’intéressait un minimum à ta famille tu saurais que je n’attaque pas les démons gratuitement. Je tue et torture uniquement ceux qui ont fait du mal aux personnes que j’aime ou que je dois protéger. Mais bien sûr, comme tu ne passes plus de temps avec nous, tu ne peux pas le savoir … »

Voilà que maintenant, Melinda donnait dans la psychologie. Comme si elle pouvait ne serait-ce que deviner ce que pouvait ressentir Alyson. Elle ne pas accepter son passage dans l’autre camps ? Bien sûr que si elle l’acceptait. Ce n’était quand même pas sa faute si sa cousine avait préféré renier sa famille pour un connard de démon qui avait ravit son cœur, si ?! Et puis merde à la fin, pourquoi est-ce qu’elle devait toujours essayer de tout comprendre, et même parfois de tout excuser alors que tout ça la faisait énormément souffrir ?! Alors non, elle n’avait pas compris mais ne cherchait pas à comprendre, elle ne voulais plus comprendre. Alyson s’était arrêtée à une traîtrise, à une marque de lâcheté et rien d’autre. Sa mère n’avait pas tout plaqué lorsqu’elle était tombée amoureuse de son père alors pourquoi Melinda l’avait-elle fait ?

Quelque peu énervée par cette remarque, Alyson ne se le fit pas dire deux fois et répondit, glaciale :

« Depuis quand tu te la joue Psy ?! De toute façon tu sais quoi ?! Je me fiche éperdument de ce choix que tu as fait, cela fait bien longtemps que je cherche même plus à comprendre le pourquoi du comment. Tu as renié ta famille, ton camps et tout ce en quoi tu croyais pour l’amour d’un démon. C’est tout ce qu’il y a à dire. »

Et Alyson terminait bel et bien cette discussion sur ces quelques mots. Pour elle, il n’y avait plus rien à ajouter sur ce point. Cela ne semblait malheureusement pas être l’avis de Mélinda qui commença à lui parler de son frère, le seul qu’elle aimait encore énormément. Sur la défensive, la jeune femme avait un peu perdu de sa froideur :

« Ne parles pas de ce que tu ne connais pas ! Mon père, ça fait douze ans qu’il n’est rien d’autre qu’un géniteur qui nous a laissé tomber pour succomber à ses pulsions démoniaques. Quant à Elizabeth, je crois qu’elle ne nous a jamais considéré comme les siens alors qu’elle sois dans le bien ou le mal, son comportement n’en a pas été changé ! »

Si elle n’avait pas parlé de Benjamin, cela n’avait rien de bien étonnant, elle n’en parlait jamais. La plupart des membres de sa famille pensait que c’était parce qu’elle le haïssait alors qu’elle souffrait plus que tout de ce changement de camps et qu’elle lui en voulait énormément.

Il fallait ensuite trouver un plan de bataille pour sortir du Manoir sans se faire tuer sur place par leur mère ou l’une de leurs tantes. Mélinda proposa de « faire le mur ». C’était une idée comme une autre et pour une fois, Alyson la prit en compte.

« Donc selon toi, la meilleur manière de sortir d’ici c’est de passer par une fenêtre ou de se faufiler jusqu’à l’entrée ? »

Cette expédition promettait d’être riche en émotions ou au contraire, d’une platitude déconcertante si la maison était vide.

Aylson avait raison, amis ne lui disons pas, elle avait raison sur le fait que Mélinda avait manquer beaucoup de chose dans sa famille. Elle avait manquer fête de famille, réunion et tout le tra la la. Elle avait manqué les dix huit ans de sa sœur, ceux d’Alyson, non, elle n’avait pas été très présente de puis son changement de camp, mais pas par choix. Oui, elle avait choisis le mal et ça, elle ne le regrettait en rien, mais si elle avait manquer autant de chose, c’était parce que ça propre famille l’avait renier. Les membres de sa famille lui dise tous tu renie ta famille et bla bla, mais eux aussi el fond en n’acceptant pas, en me voulant pas comprendre qu’il n’y as pas que le bien dans se monde et que pour qu’il y est un minimum d’équilibre il faut du mal.

« Je passerais bien plus de temps avec vous si vous le vouliez! »

Et pan dans les dents, nan mais c’est vrai Mely elle irait bien plus souvent voir ses cousins, ses cousines et surtout ses sœurs, mais ils ne veulent pas d’elle, alors pourquoi les embêter avec sa présence? Elle n’était pas celles qui s’imposait, enfin ça dépend pourquoi.

Mélinda ne regrettait en rien son choix, elle n’avait renié aucune de ses valeurs à elle. Elle avait renié celle qu’on lui imposait, celle de la bonne samaritaine qui doit sacrifier ça vie au sens propre comme au sens figuré. Elle n’avait as envie de passé sa vie a sauvé des innocents et chasser les démons. Elle n’avait pas envie de sacrifier ca vie amoureuse, ses amis et sa vie humaine pour les autres, vous pourrez dire qu’elle est égoïste, parce que oui sur ce point là elle l’est, mais que voulez-vous, elle voulait vivre la blondinette, elle voulait vivre pour elle et pas pour les autres, point barre. Oui, là elle doit tué les sorcier qui viennent l’embêter, mais elle, elle dérange personne alors bon qu’est ce que vous voulez qu’elle dise? C’est de la pure légitime défense, elle ne se laissera pas assassiner et bon oui, elle tue des innocents aussi, surtout quand elle est en colère et enrager, vous avez qu’à pas sortir lorsqu’elle est hors de gon.

Mélinda attendit qu’Alyson ait finit de déballer tout son sac sur son père et sa sœur et bla bla bla. Là c’était elle qui ne savait pas de quoi elle parlait peut-être pas pour sa famille, mais Alyson ne connaissait pas plus Mélinda, que Mely ne la conaissait elle.

Là c’est toi qui ne sais pas de quoi tu parle! Je n’ai renier aucune de mes valeur a moi, j’ai refuser que l’on m’en impose point barre! Tu n’a aucune idée du pourquoi j’ai changer de camp, alors essaie pas de deviner

C’est tout ce qu’il y avait a dire pour Alyson oui! Elle, comme toute sa famille essayais de trouve rune raison au pourquoi de son changement de camp et tout le monde disait que c’était par amour, ce qui était mignon dans un sens, mais si ça n’avait été que l’amour, elle se serait arranger pour que se soit Nik qui change de camp non? Puis aly tomba sur la défensive et non pas le ton glacial

« Ton père,il est fait pour le mal, comme toi tu es fait pour le bien, il aurait peut-être pu endurer quelques année dans le bien encore, mais un jour ou l’autre son destin l’aurait rattrapé! »

Pour Mélinda, aussi absurde que ça puisse paraître, Cole était un modèle, aller savoir pourquoi. Puis, al blondinette pris un ton plus doux, presque bénéfique…

« et ton frère? Tu en fais quoi de lui? »

Alyson n’allait pas s’en sortir comme ça, en évitant de répondre pour son frère, alors qu,elle répondais très bien pour son père, qu’elle ne considérais plus comme tel et sa sœur, qui aparrament ne l’aimait plus

Bon Mélinda, elle en avait marre de rester dans cette chambre, elle ouvrit la porte pour voir si le couloir était libre, amis referma vite la porte, en voyants mini Abi, mais elle ne l’avait apparemment pas remarquer. Mélinda aimait le danger, elle ne voulait pas sortir simplement pas la fenêtre. Ça allait être marrant!

« Je vote pour l,entré, si non c’est pas drôle

Et oui l’esprit du danger animais toujours la blondinette, depuis belle lurette

Ces quelques mots résonnèrent dans la tête de Alyson durant quelques courtes secondes. Parce que selon Melinda, personne dans sa famille ne voulait d’elle ? C’était tout de même elle qui était partie alors il fallait bien les comprendre un peu. Comment aurait-elle réagit si, tout à coup, son/sa meilleure amie changeait radicalement de camps sans donner beaucoup de nouvelles ?! Elle le/la laisserait ré-entrer dans sa vie sans rien dire ?! Alyson en doutait sérieusement et, légèrement incrédule, elle répliqua :

« Parce que tu crois qu’au début c’est facile de dire à une personne en qui on avait confiance et qui a radicalement changé de camps qu’elle peut aller et venir dans sa vie comme elle l’entend ?! Tant pis si elle ne donne pas de nouvelle et traîne avec nos pires ennemis, on dit amen et on se la ferme … C’est ça que tu voudrais ?! Que toute la famille te félicite pour ce changement de camp ?!

Son ton devenait de plus en plus sarcastique jusqu’à ce qu’elle continue :

C’est vrai ! Elle a du courage notre Melinda, renier tout ce que la famille Halliwell s’est tuée à faire durant des générations et laisser tomber tous ces idéaux de jeunesse pour tomber dans les bras d’un homme qui ne pense qu’à tuer des innocents ! »

Peut-être Alyson y était-elle allé un peu fort mais la jeune femme s’était quelque peu laissée emporter par ses émotions. Elle n’avait jamais pu supporter que sa famille se disloque peu à peu et ce n’était pas maintenant que ça changerait.

Une des choses qui n’arrangeait pas cette impression de dénie était le fait que jamais Mélinda ne s’était réellement expliquée sur son choix aussi sa famille ne savait-elle pas qu’elle voulait simplement vivre comme tout le monde, en pensant avant tout à elle et non pas aux innocents qu’elle devait protéger. De son côté, Alyson ne voyait rien à envier à cette vie là, c’était comme si sauver des innocents lui permettait de s’accomplir et de s’épanouir. Peut-être était-ce aussi parce que la jeune femme avait toujours réussis à s’aménager du temps pour elle. Le fait qu’il y ait plus de Halliwell aidant nettement. En effet, « Le Bien » était passé de Trois sœurs Halliwell au groupe de Sept Halliwell totalement tournés vers le bien ce qui, en fait, permettait à chacun de s’aménager plus facilement une vie à côté du « travail ».

Alors, sa cousine commença plus ou moins à lui expliquer le pourquoi du comment, s’en même s’en rendre compte ce qui fit sourire la sorcière qui ne montra rien jusqu’à ce que Mélinda ait terminé en lui disant que, ne connaissant pas ses raisons, elle n’avait pas à essayer de deviner. Calme, et d’une voix beaucoup plus douce et posée, Alyson répondit, prenant le temps de bien poser les mots.

« Oh, mais je n’essaie pas de deviner. Tu viens toi même de me donner les raisons de ton changement de camps. Je n’ai même pas eut besoin de poser les questions que tu pensais que je me posais, à tord je dois te le dire … »

Cette partie de la discussion étant close, Mélinda attaqua un peu plus sur son père qu’elle disait fait pour le mal. Touchée par des paroles qui la concernaient plus qu’on ne peut le dire, Alyson répondit, piquée au vif :

« Fait pour le Mal ?! Comment tu peux dire ça ?! Pour toi, le fils d’un malfrat est fait pour l’être lui aussi ?! C’est en réfléchissant comme ça qu’on ne laisse jamais de seconde chance aux gens ! »

La respiration un peu saccadée, Alyson sentit que les larmes lui montaient et n’allaient pas tarder à dévaler ses joues. Clignant des yeux de manière rapide pour chasser ses larmes qui la mettrait en position de faiblesse, la jeune femme réussit à se recomposer un visage impassible quoi que légèrement nerveux.

Cela ressemblait à de la méchanceté gratuite et visiblement, Mélinda n’en était pas mécontente puisqu’elle venait de relancer Alyson sur son frère. Lorsqu’elle prononça ces quelques mots, ce fut la goutte qui fit déborder le vase et la jeune sorcière ne put se contenir. Des perles d’eau dévalèrent alors ses joues, pendant qu’elle tentait vainement de les retenir.

« Mon frère me manque terriblement ! Ca te va comme réponse ça ?! Avoues que tu jubile là, ta plus jeune cousine en position de faiblesse. Moi qui ne pleure jamais en public, qui sait toujours si bien me contenir et garder le dessus je fond comme une vulgaire gamine à la seule évocation de mon frère ! Ne te gêne surtout pas pour le dire à tous tes potes, ils seront ravis de connaître un moyen de me faire perdre une partie de mes moyens. Quelle joie ! Enfin un tuyau pour vaincre une Halliwell ! »

La peine et la douleur s’étaient peu à peu transformées en une colère qui lui avait fait cracher ces mots presque avec une once de haine à l’égard de cette faiblesse qu’elle s’était toujours efforcée de cacher.

Changeant de sujet avec une vitesse déconcertante, Mélinda ouvrit légèrement la porte pour voir si la voie était libre et la referma en voyant Abigaëlle version petite traverser le couloir. Comme elle s’y attendait, sa cousine préféra emprunter le chemin le plus dangereux.

« Je ne sais pas si ce sera amusant mais puisque tu y tiens, on passera par la porte d’entrée … »

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